Pour dresser le tableau complet de l'état du racisme en France, la CNCDH s'attache à étudier les spécificités de certaines manifestations de racisme : l'antisémitisme en France, qui traverse le temps avec des résurgences périodiques entre phénomène structurel et amplification conjoncturelle ; la hausse des actes antimusulmans et l'émergence d'un phénomène inquiétant d'islamophobie ; l'expression ostentatoire et banalisée des préjugés à l'égard des Roms. Statistiques et cartes accompagnent ces enquêtes.
L'immigration juive en Belgique s'est aujourd'hui tarie, et la majorité s'est intégrée à la société. Mais à quelque communauté qu'ils appartiennent, des libéraux aux orthodoxes, les Juifs ont à coeur de défendre leur identité, leur culture, ou leur religion, dont nous pourrions dire qu'il existe autant de définitions que de Juifs.
Aujourd'hui en France la moitié des mariages contractés par des personnes juives sont des mariages mixtes. Que transmet-on lorsque l'on se sent juif, que l'on n'est pas pratiquant, que l'on partage sa vie et que l'on élève des enfants avec un conjoint non juif ? L'auteure montre que les deux conjoints souhaitent transmettre un judaïsme qui ne soit pas uniquement religieux (voire non religieux), souvent qualifié de « culturel ». Ce désir de revendiquer une identité juive est intemement lié à la Shoah
Le rapport de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance sont le résultat d'analyses basées sur un grand nombre d'informations émanant de sources variées. Les études documentaires reposent sur un nombre important de sources écrites nationales et internationales. La visite sur place permet de rencontrer les milieux directement concernés et de recueillir des informations détaillées. Les rapports pays-par-pays du quatrième cycle sont centrés sur la mise en oeuvre et l'évaluation. Ils examinent si les recommandations formulées par l'ECRI dans ses rapports précédents ont été suivies...
Cet ouvrage collectif rassemble d'importantes théories sur les théories sociales de la race, du racisme, de l'antisémitisme, du colonialisme et du féminisme tout particulièrement. Il s'articule en six parties. La première aborde la question des origines et des transformations du domaine des relations raciales (D. Jordan, M. Banton, T. Todorov, O. Cox, W.E.B. Du Bois, G. Myrdal). La deuxième section reprend des théories classiques sur la race (R. Park, R. Benedict, J. Rex, R. Miles, S. Hall, D. T. Goldberg, H. Winant). La troisième section concerne le racisme et l'antisémitisme (G. Mosse, T. Adorno et M. Horkheimer, Z. Bauman, S. Gilman, M. Jacobson). La quatrième analyse le statut de l'altérité dans les relations coloniales (F. Fanon, L. Young, A. McClintock, C. T. Mohanty, A. Stoler, H. Bhabha). La cinquième partie articule la question du féminisme, de la différence et de l'identité (B. Hooks, H. Carby, P. Hill Collins, P. Williams, A. Brah, R. Frankenberg, B. Christian). La dernière section aborde la question des frontières en relation avec les territoires où se déploient les rapports de domination (G. Bhattacharyya, P. Gilroy, K. Mercer, M. Keith, R. Dyer, K. Williams Crenshaw, S. Steinberg, C. Bhatt, S. Zizek, A. Appiah) parfois en articulant le racisme avec le nationalisme (Inde), parfois en prenant en compte les identifications diasporiques.
Durant le régime de Vichy, les spoliations antisémites ont concerné environ 50 000 biens de toutes nature et ont impliqué l'engagement de l'administration française, mais aussi celui de la société...Un processus réactionnaire s'élabore, se construit, se fabrique. Pour en décrire les étapes, les contours, les facteurs d'explication, l'auteur mène son enquête dans le monde du cuir. Il montre que cette spoliation des commerces juifss'inscrit dans un antisémitisme ancien et un rejet profond des mutations de l'économie.
Cet ouvrage dépeint la réalité complexe de l'intégration. Des mariages mixtes aux indicateurs économiques, de la pratique religieuse aux questions d'identité et d'appartenance, les auteurs brossent un portrait synthétique des musulmans en France, dans toute leur diversité. Ils offrent aussi un tableau des politiques suivies par l'état et défrichent des questions sensibles : celle du vote musulman, celle du lien entre l'islam de France et la politique étrangère, ou encore celle de l'antisémitisme.
Depuis quelques années, la France est secouée par une série de "'crises de mémoire" : polémique autour de la loi Taubira, affrontements sur les bienfaits de la colonisation, controverse autour des génocides, exigences de commémoration, procès médiatiques, etc. De nombreux groupes communautaires ont la mémoire à vif, et leur malaise envahit le débat public. Peut-on appréhender avec justesse la dimension identitaire de ces revendications ? Ne sommes-nous pas entrés de façon irréversible dans une ère de concurrence des mémoires ? Les auteurs analysent ce qui conduit les minorités à instrumentaliser le passé pour reconstruire leur identité et les raisons pour lesquelles ce passé est devenu, en France, un tel objet de convoitise et de compétition. [Présentation de l'éditeur]
Pour la première fois en France, une étude, armée par les méthodes des sciences sociales, traite de ce qui se passe à l'école en fait de racisme. Elle tente de comprendre ce qui est signalé comme racisme par les autorités scolaires, ce qui est perçu et traité par les enseignants et les équipes, et ce que les élèves vivent du racisme à l'école.